- 1
- [JGL] Plus un circuit contient de
transistors, plus il est cadencé à une fréquence élevée, et plus sa
tension d'alimentation est élevée, plus il consomme. Les
processeurs modernes contiennent un nombre gigantesque de
transistors: le Pentium IV Prescott, à la date d'aujourd'hui,
contient 125 millions de transistors. Il tourne de plus à 3,2GHz.
Pour diminuer la consommation électrique, donc la chaleur engendrée
(il faut en premier lieu éviter que le processeur fonde! Un Pentium
IV Prescott consomme entre 100 et 250 watts; poussé à 3,57GHz, il
monte de 45 degrés à 94 degrés, et brûle, voir
l'article), sa
tension d'alimentation est basse: de 1,3, voire de 1,0 volt selon
les modèles.
- 2
- [JGL] Beaucoup moins aujourd'hui. Noter qu'un
processeur cadencé à 3,2 GHz reçoit un tic d'horloge tous les
1/3,2.109 ≈ 0,3 ns. Noter aussi qu'un processeur à cette
fréquence doit être petit: la lumière ne parcourt que 10 cm
pendant ces 0,3ns!
- 3
- [JGL] Aujourd'hui,
tous les processeurs sont en technologie MOSFET, ou des
améliorations.
- 4
- [JGL] Ici, un
transistor à jonction NPN. Il en existe aussi des PNP, qui auraient
la flèche de l'émetteur orientée dans l'autre sens.
- 5
- Ceci est largement dépassé
aujourd'hui. Toujours le Pentium IV Prescott: 109 mm2 pour 125 millions
de transistors.
- 6
- 1K, ou plutôt
1Ko, signifie 1 Kilo-octet, soit 1024 = 210 octets.
- 7
- Exercice: réalisez-le avec n portes “ou
exclusif” et n−1 portes “et”
- 8
- Exercice: réalisez-le en
circuit.
- 9
- Les petits ronds en
entrée des portes ET du décodeur sont des négations logiques. Cette
UAL calcule A et B, A ou B, non B, ou bien A+B selon que
les bits sur les deux lignes en bas à gauche valent 00, 01,
10, ou 11.
- 10
- sur les sorties Q1 et Q2.
- 11
- Les mémoires actuelles ne sont plus
fabriquées à l'aide de bascules, et stockent plusieurs bits
d'information par transistor. Néanmoins, l'explication à base de
bascules reste simple et compréhensible.
- 12
- Les bascules utilisées sont des
bascules D. L'entrée d'horloge est ici nommée CK.
- 13
- On les appelle des “latch”.
- 14
- En fait des transistors à
effet de champ, dans lesquels on piège des électrons (ou des trous,
c'est-à-dire des absences d'électrons), ce qui revient effectivement
à les voir comme des condensateurs de très faible capacité.
- 15
- et
aujourd'hui les mémoires statiques-dynamiques (SDRAM), les
innombrables variantes de mémoire vidéo, etc.
- 16
- mais il existe aussi les PROM
(“programmable ROM”), qui sont programmables une fois après
fabrication, par destruction de fusibles, les EPROM (“erasable
PROM”), que l'on peut effacer en totalité typiquement par une
exposition prolongée à des rayons ultraviolets, puis reprogrammer,
les EEPROM (“electrically erasable PROM”), que l'on peut effacer
en totalité par une impulsion électrique, puis reprogrammer, les
mémoires FLASH, qui sont intermédiaires entre les EEPROM et les
mémoires vives (RAM, “random access memory”) que nous avons
décrites dans cette section. On peut lire et écrire dans une FLASH
à volonté, mais le temps d'accès est plus long que pour les RAM.
Ceci permet d'utiliser les mémoires FLASH comme des substituts
rapides à des disques durs.
- 17
- Un microprocesseur très populaire à
la fin des années 1970 et jusque vers 1985, de la défunte firme
Zilog—laquelle avait été fondée par des transfuges de chez
Intel.
- 18
- Rappel: 1 Koctet égale 210 =
1 024 octets, donc 64 Koctets égalent 216 = 65 536
octets. Un octet est un mot de p=8 bits.
- 19
- Tous les
microprocesseurs n'ont pas une couche microprogrammée: c'était par
exemple le cas des processeurs RISC (Reduced Instruction Set
Computer) des années 1980. Les processeurs modernes sont
microprogrammés, c'est le cas des Pentium. C'est aussi le cas de
petits processeurs appelés PIC, dont on peut reprogrammer le
micro-code. Il se trouve qu'on peut en fait reprogrammer en partie
le micro-code des Pentium.
- 20
- Le registre
%eip dans le Pentium, par exemple.
- 21
- C'est-à-dire que c'est un endroit où le
microprogramme va sauvegarder RI, ou bien utiliser comme
registre auxiliaire pour calculer RI. Le “T” à la fin de
“RIT” est pour Temporaire.
- 22
- Ce sont donc en
particulier des registres non modifiables.
- 23
- Ce
microprocesseur-jouet ne peut accéder qu'à des adresses sur 12
bits: pour toute adresse a, l'adresse effective envoyée sur le
bus d'adresses sera le ET bit à bit de a avec AMASQ.
La pile est elle stockée sur les 256 premiers octets, et est
donc aux adresses de la forme a ET PMASQ.
- 24
- L'adresse à
l'intérieur de la mémoire de commande, s'entend, pas de la mémoire
centrale.